Ressources : Ravelry

Ravelry
Screen capture of the paradise that is Ravelry.

Alors voilà, commençons par le commencement : Ravelry.

Si vous ne connaissez pas Ravelry & que vous faites du crochet ou du tricot, allez y faire un tour tout de suite. Ou tout de suite après avoir lu tout ce que peut faire Ravelry. Il vous faudra créer un compte (gratuit) mais oh! comme ça en vaut la peine, croyez-moi. Vous risquez de devenir ACCRO.

Avant tout, Ravelry c’est une communauté de crocheteuses, tricoteuses et autres personnes attirées par les arts de la laine. Quand j’ai moi-même décidé de m’apprendre le crochet Ravelry n’existait pas (snif!). Il y avait bien quelques endroits où se retrouvaient les gens comme moi, mais ils avaient tous un petit côté américain-homeschoolé-chrétien-républicain-prolife qui ne m’allait pas (mais là, pas du tout).

Il manquait ce que j’aime au plus haut point : un endroit rassembleur et complet où échanger, être inspiré, partager, découvrir… c’est ça Ravelry. Le site a été fondé par Casey et Jess. Jess c’est une tricoteuse qui comme moi (et apparemment vu le nombre d’utilisateurs, comme plusieurs autres) devenait frustrée de ne pas trouver facilement l’info qu’elle cherchait par rapport à la laine, aux patrons, aux designers, etc. Son copain, Casey a décidé de lui créer un site pour tout ça.

Votre compte gratuit vous permet de créer une bibliothèque illimitée de vos projets (en cours ou terminés, en fonction du patron lorsque celui-ci est dans la base de donnée ce qui est pratiquement toujours le cas, 5 ans plus tard), de votre laine, de vos broches ou crochets, de vos livres, patrons et revues. Ça c’est la base.

Maintenant, tout le monde peut voir chacune de vos créations, les ajouter à leurs favoris, les commenter, les intégrer à la page du patron original.  Et vous aussi vous pouvez voir les projets des autres, les aimer et les commenter, ajouter à votre liste d’amis les gens dont vous aimez les projets, consulter les patrons d’un livre et les projets faits par d’autres crocheteuses avant de dépenser les sous.  Idem pour toutes les revues publiées.  Comparer différentes laines avant de les commander pour un projet donné ou juste pour vous gâter.

Vous voulez créer quelque chose mais n’avez pas le patron qu’il vous faut : trouvez le sur Ravelry.  Si il est gratuit vous pourrez le télécharger drette là; sinon, vous pourrez l’acheter sur place aussi.

L’acheter après avoir lu les commentaires à son propos et vu les autres projets complétés à l’aide du patron.

Une fois accro, vous pouvez rejoindre toutes sortes de communautés.  Que vous soyez fan de Harry Potter ou de laine Phildar, ou si vous aimez vraiment trop les chats, les hippopotames ou les conflits (oui oui, il y a au moins un des forums qui se consacre aux débats sur les sujets controversés), il y a une communauté pour vous.  Chaque revue du domaine a au moins un forum qui lui est dédié, ainsi que chaque designer.

N’importe qui peut créer un forum à n’importe quel sujet – j’en veux bien un moi, sur le café de Tim Hortons (perfection). Les designers sont aussi sur Ravelry et ils y sont présents & actifs.

La communauté est vraiment très ouverte et je n’ai jamais vu de ‘j’suis meilleure que toi parce que je ne suis pas newb’ sur ce site.  Si vous accrochez sur des instructions en déchiffrant un patron, on vous aidera à démêler le tout.  Et quand vous aurez créé votre patron et voudrez le faire tester, il y a là des gens qui se feront un plaisir de le faire pour vous gratuitement.  Ensuite vous pourrez le proposer aux revues – ou vous auto-publier – toujours sur Ravelry.

Le site est majoritairement américain; par contre 2 choses : il y a de plus en plus de groupes, membres, patrons & livres en français sur le site; et traduire un patron c’est moins difficile que ça en a l’air, voire même inutile si le patron a été fourni avec un graphique (que je vous apprendrai à lire dans un prochain article).

Sans blague, le seul point négatif que je peux trouver c’est que si vous allez sur Ravelry, vous risquez de ne plus faire grand chose de vos vies.  Vous en sortirez un bon matin, affamés, et vous vous demanderez comment vous avez pu passer 8 jours ininterrompus sur un site web qui ne contenait (presque) aucune nudité.

Julie